histoire du togo
Le Togo est un pays d’Afrique de l’Ouest avec une superficie de 56 785 kilomètres carrés. Il est limité sur le golfe de Guinée, entre le Ghana et le Bénin, au nord, il est limité par le Burkina Faso. Au plan régional.
Le territoire togolais est subdivisé en cinq régions administratives : la région Maritime, la région des Plateaux, la région Centrale, la région de la Kara, et la région des Savanes. La population est estimée à 7.552 300 millions d’habitants. La population togolaise est relativement jeune, on note que 75% des Togolais sont âgés de moins de 35 ans. Plus de 25% de cette population est concentrée dans l’agglomération de la capitale, Lomé.
Le Togo présente une grande diversité de formes de reliefs où l’on retrouve le littoral, les plaines, les plateaux, les montagnes et les vallées. La végétation du Togo est composée de savanes et de forêts. Deux bassins sédimentaires encadrent le pays au nord et au sud : un bassin dans la région des savanes (argiles, grès) et un bassin côtier dans la région maritime (sable, calcaire, argile).
Le Togo est un Etat laïque où se pratique principalement le christianisme, islam et animisme.
Le Togo compte plus de quarante (40) ethnies et cinquante dialectes dont les principales langues nationales sont : L’éwé et le kabyè.
A la fin du XVIIème siècle, Néerlandais et Danois sont les premiers à s’installer sur la bande côtière où se situe aujourd’hui le Togo, rapidement suivis par les Portugais, les Français et les Allemands.
Le commerce des esclaves est florissant depuis les ports d’Agbodrafo et d’Aného (Togo), Ouidah et Agoué (Bénin). Après l’abolition de l’esclavage en 1850, la région devient le terrain d’affrontements entre la Grande-Bretagne, vainqueur des Ashantis au Ghana, de l’Allemagne et de la France.
Le 5 juillet 1884, un accord de protectorat allemand sur le Togo est signé à Baguida (actuelle banlieue Est de Lomé) avec le roi Mlapa III, qui contrôle un territoire autour du lac Togo. Les Allemands introduisent la culture du café et du cacao et construisent des infrastructures dont la trace est encore visible aujourd’hui : routes, chemins de fer, wharf de Lomé.
ECONOMIE ET COMMERCE
L’économie du Togo repose principalement sur l’agriculture vivrière, qui emploie 70 % de la population, et sur des cultures d’exportation comme le coton, le soja et le café. Le pays est également un acteur majeur dans l’extraction du phosphate et possède d’importantes ressources minières encore sous-exploitées. Son économie est diversifiée avec un secteur minier dominant les exportations, tandis que la zone franche soutient l’industrialisation.
Grâce à ses infrastructures portuaires et aériennes, le Togo est un hub commercial stratégique pour l’UEMOA et les pays enclavés. Toutefois, il fait face à un déficit commercial, freinant son développement. Pour y remédier, il mise sur l’amélioration du climat des affaires et l’augmentation des exportations via le Plan National de Développement (PND 2018-2022) et sa vision 2030, visant à réduire la pauvreté et renforcer les secteurs clés de croissance.
togo en chiffres
Le Togo, un pays riche en histoire et en culture
L’histoire de la fondation de l’espace territorial du Togo actuel est faite de peuplements anciens, de migrations successives, de contacts avec d’autres civilisations et de visées expansionnistes des colonisateurs.
Selon les traditions orales, les peuplements anciens concernent les Alou et Azanou de Tado, les akposso-Akébou, les Ahlon des plateaux de Dayes et les kabyè.Les principales migrations sont celles des Adja-Ewé, des Guin-Mina, des Tem, des Tchokossi et des Moba-Gourma.
Le Togo tire son nom de Togodo (qui signifie à l’origine ville derrière la montagne” en langue Ewé. Togoville, ville coloniale allemande et première capitale du pays qui se situe à l’est de l’actuelle capitale Lomé.
En février 1958, la victoire du Comité d’unité togolaise CUT aux élections ouvre la voie à une indépendance complète du pays, confirmée six mois plus tard par la levée de la tutelle du pays par l’ONU.Le Togo a acquis sa pleine indépendance le 27
Avril 1960. Auparavant, l’autonomie interne remonte au 30 août 1956, avec l’institution de la République autonome du Togo.
Le monument de l’indépendance à lomé : Un ouvrage symbolisant l’émancipation du peuplr togolais. On y voit un homme qui se déchaine, qui se libère.
Et cet homme represente le peuple togolais.
La culture
Le Togo est une mine de traditions et de cultures authentiques jalousement préservées par la mosaïque de groupes ethniques qui y vivent.
Le Togo propose tout au long de ses 650 km un très beau parcours à la rencontre des nombreuses ethnies qui le composent et de leurs traditions particulières.
Des populations Ewé et Guins au sud, Ana dans les plateaux et tem dans la région centrale, en passant par les Bassar, Kabyè et Tamberma de la région de la Kara et aux Moba-Gourma de l’extrême Nord.
Art et théatre
Forte d’une culture littéraire florissante, la littérature togolaise fête ses grands noms dont Félix Couchorro, le père et instigateur de cette littérature qui fête ses 100 ans.
Quand on parle d’art au Togo, l’unanimité se porte sur Paul AYHI, l’auteur du drapeau togolais et pas seulement.
Les œuvres de Paul Ahyi parsèment de part et d’autre le paysage du Togo et du globe.
L’art togolais se démarque de ces contemporains tout en intégrant une partie de l’universel artistique.
RELIGION
Sur le plan religieux, la majorité des togolais pratiquent la religion traditionnelle même si la conversion de longue date aux religions révélées comme le christianisme et l’islam évolue rapidement.
Elle regroupe des croyances religieuses polythéistes qui lient l’homme et les forces de la nature dans un ensemble de coutumes et de rites. L’être suprême, Dieu, « Mawou ou Esso », ne peut être atteint, selon les pratiques animistes, qu’en vouant des cultes aux divinités tutélaires qui peuvent être des animaux ou des éléments de la nature ….
la cuisine
La cuisine est particulièrement riche, étant donné la grande diversité ethnique de ce pays. Elle est très réputée, notamment la cuisine du sud du pays ; partout en , particulièrement l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale.
Cette dispersion a été permise grâce à des femmes togolaises qui, ayant voyagé dans différents pays, ont cuisiné selon leurs traditions culinaires. Leurs descendantes ont ainsi perpétué ces traditions restées presque intactes aujourd’hui.
Akoumè est fait à partir soit de la farine de mais ou de blé. C’est un plat qui s’accopagne de sauce d’adémè ou de gombo ou d’autresingrédients.
Ayimolou, un plat fait à base de riz, du haericot et accompagné soit de poisson ou de viande de poulet ou de boeuf.
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